Jean Pierre Gerval

president

A force de persévérance dans la prière en appelant Dieu à mon secours et en lui demandant quoi faire, la réponse m’est venue par des situations de vie qu’il a mises devant moi.

Chaque jour je retrouvais des amis musiciens perdu de vue depuis 35 années, ainsi que beaucoup de connaissances de domaine musical et des spectacles.

Ma situation m’a aussi emmené, avec mon épouse, à visiter et à apporter du réconfort à des personnes dites en fin de vie. Ce fut un “once in a lifetime experience” qui m’a marqué au fer.

Alors, la musique je savais faire, ayant été batteur dans l’orchestre du lycee dans les années 1986 à 1987 puis dans la Caravelle de la MCB sous la houlette de Jean Claude Antoinette, en 1988/9.

M’occuper des gens, c’est 33 années de carrière dont 1 année 1/3 à la MCB, puis 31 2/3 à Air Mauritius à donner +/- 70 000 plateaux (servis et débarassés) dans un tube volant à 33 000 pieds et à prendre soin de milliers de gens.

L’administration et la formation, c’est aussi 16 belles années de rigueur imposées par les exigences du métier d’instructeur en procédures d’urgence dans l’aviation.

L’administration c’est aussi un parcours de syndicaliste à la Air Mauritius Cabin Crew Association à divers postes pendant 31 années en apprenant à collaborer mais aussi à se battre pour les droits souvent baffoués de travailleurs honnètes méritant un salaire à la mesure de leur sacrifices.

La réponse à ma question apparut alors claire et sans équivoque :

Vivre ma foi chrétienne à travers la musique en créant un orchestre, The Well Band, et en même temps soulager les démunis, les sans abris et les pauvres dans leurs afflictions à travers une fondation, The Well Foundation.

The Well Band and Foundation serait mon activité future, avec une pension obtenue par la grace de Dieu, sans autre salaire, mais avec pour seules certitudes : la foi et l’espérance vivante.

Depuis, ce ne sont certainement pas les épreuves qui ont manqué.

Mais toutes ces situations autrefois source d’anxieté, de crainte, d’appréhensions, de défiance, de doute, de méfiance, de soupçons et de suspicion, les grands maux causés par les folies de ce monde, j’ai appris à laisser Dieu les porter.

L’émerveillement que procure toutes ces nouvelles rencontres, ces nouveaux amis, ces hommes et ces femmes vrais avec un coeur, ces noeuds qui délient par la prière, ces retrouvailles d’anciens amis et divers compagnons de route et d’apprentissage, ce détachement de ce monde, cette nouvelle vie donnée à Dieu procurent une paix d’esprit et une joie de vivre indescriptibles.

Naît alors un devoir de gratitude, de remerciement et de partage d’amour qui amplifient notre petitesse infime, dérisoire et imperceptible d’humains devant l’étendue de l’éternité à venir.

Merci

Halleluiah et Gloire à Dieu

Jean Pierre Gerval

Juillet 2022